Un après-midi de septembre
Quand une personne meurt, elle emporte avec elle tant de secrets qu'elle apparaît avec le temps comme de plus en plus impénétrable. Ma mère est morte, l'automne dernier. Elle s'en est allée avec une partie de ma mémoire. C'est un peu pour chercher à voir clair en moi que j'entreprends la rédaction de ce petit livre. Depuis l'enfance, je n'ai cessé de me poser des questions sur les raisons de mon existence. Les réponses, je ne les trouverai jamais. Ma mère toutefois m'était un rempart contre l'absurde. C'était d'elle que j'étais né un après-midi de septembre.
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Gilles Archambault : Douceurs et clapotis
Par Philippe Fortin publié le 19 octobre 2020
À une époque où tout un chacun est la plupart du temps porté à se mettre en scène, en valeur ou en selle, il est parfois bon de faire un pas de côté pour laisser passer la parade. Fort de plus d’un demi-siècle de présence littéraire, Gilles Archambault a vu beaucoup d’encre couler sur les plumes, les siennes comme celles des autres drôles d’oiseaux que sont les écrivains.
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